Suppression d'une notice rouge d'Interpol
Le processus de suppression des notifications rouges est une procédure importante et souvent complexe, nécessitant une attention particulière aux détails et un travail avec diverses bases juridiques internationales. Ces notifications rouges, émises par l’Organisation internationale de police criminelle ( Interpol ), peuvent entraver les personnes physiques et morales de nombreuses façons, y compris le refus de la liberté de mouvement, la saisie des actifs et la détérioration de la réputation. Faire appel à un avocat expérimenté devient nécessaire pour garantir une navigation précise et une compréhension des subtilités liées au processus de suppression des notifications rouges.
Les spécialistes juridiques possèdent une expérience dans la résolution des violations des droits résultant de telles notifications. Ils travaillent assidûment à la protection des droits des clients à l’étranger, en obtenant la suppression des notifications « rouges ». Ces efforts peuvent restaurer la vie, la réputation et l’avenir des personnes affectées en des temps difficiles.
Suppression de la notification rouge d’Interpol
Notre unité à Chypre est bien familière avec les principes fondamentaux d’Interpol, ainsi qu’avec les procédures menées par la Commission de contrôle des fichiers.
En conséquence, nos avocats possèdent une riche expérience leur permettant de rédiger des pétitions fiables et détaillées en réponse aux notifications rouges abusives émises par les pays membres d’Interpol.
Nous sommes spécialisés dans les notifications rouges émises par les gouvernements des pays du Moyen-Orient dans le cadre de litiges financiers et de situations à motivation politique.
Nous pouvons représenter les intérêts des défenseurs des droits de l’homme et des personnes cherchant l’asile politique, contre lesquels sont émis des notifications rouges injustes de leurs pays d’origine.
Si dans le pays ayant émis la notification, une assistance juridique est nécessaire, nous consultons des avocats locaux et supervisons leur travail pour collecter les informations nécessaires auprès des tribunaux locaux afin de justifier l’annulation de la notification rouge.
Si un client s’attend à devenir victime d’une notification rouge injuste, nous pouvons prendre des mesures préventives pour convaincre Interpol de ne pas l’émettre.
Nous aidons nos clients dans trois des quatre langues officielles d’Interpol: anglais, français et espagnol.
L’entreprise est habituée à travailler dans des circonstances extraordinaires avec des clients qui ont récemment été arrêtés ou qui risquent l’extradition.
Tous nos avocats parlent couramment l’anglais, et certains également l’espagnol, le russe et le grec.
Publication et suppression des notifications
Le Secrétariat général d’Interpol émet des notifications de sa propre initiative ou à la demande des BNC ou des organismes internationaux habilités. Ces notifications sont publiées sur le site web sécurisé d’Interpol, et, avec l’accord du pays demandeur, des extraits peuvent être publiés sur le site public d’Interpol.
Le Secrétariat général d’Interpol publie des notifications conformes à toutes les exigences légales. Les notifications qui enfreignent le statut d’Interpol, interdisant la participation à des activités politiques, militaires, religieuses ou raciales, ne sont pas publiées. Le Secrétariat général peut également rejeter des notifications qu’il juge inappropriées ou dangereuses.
Notification rouge d’Interpol
L’appareil le plus largement connu est notification rouge, qui sert de mandat d’arrêt international. Il est délivré pour rechercher et arrêter une personne recherchée en vue de son extradition. La notice rouge informe les forces de l’ordre d’un pays qu’un autre pays recherche une personne déterminée.
La notification contient deux types d’informations: des données personnelles (par exemple, description physique, photographie, empreintes digitales et numéros d’identification) et des informations juridiques (crime, lois correspondantes, références au mandat d’arrêt ou au jugement, etc.).
Diffusion d’Interpol
Diffusion, comme l’avis, est émis aux mêmes fins que l’avis, mais est directement transmis par l’État membre au pays de son choix. La diffusion est similaire à une « notice rouge » – un avertissement international informant les agents des forces de l’ordre d’un pays que les autorités d’un autre pays recherchent une personne déterminée. La diffusion, contrairement à la notice rouge, n’est pas publiée par Interpol à la demande d’un pays. Les diffusions et les notices rouges peuvent avoir des conséquences similaires.
Conséquences de la diffusion d’Interpol ou de la notice rouge
La présence d’une notification rouge non résolue ou d’une diffusion augmente considérablement le risque d’arrestation, tant à l’intérieur du pays que lors de voyages. Dans de nombreux pays, les agents des services frontaliers et de la police sont tenus d’arrêter les personnes avec des notifications rouges. Cela peut également entraîner la fermeture de comptes bancaires et avoir un impact négatif sur votre travail, votre position professionnelle et votre réputation personnelle.
Des exemples récents de cas réussis de suppression des notifications rouges
Depuis 2017, Interpol-Stop a aidé de nombreuses personnes, victimes de notifications rouges injustes, souvent émises dans le pays demandeur pour des motifs politiques ou commerciaux, à obtenir la suppression de leurs données de bases de données d’Interpol.
Nous avons également aidé plusieurs voyageurs, qui avaient des raisons de supposer qu’ils faisaient l’objet d’une « notice rouge », à vérifier si Interpol avait émis un mandat d’arrêt contre eux.
Demande d’informations sur les Notifications rouges d’Interpol
Les États membres peuvent adresser une demande à Interpol pour une « notice rouge » afin de localiser et d’arrêter provisoirement une personne pour extraditions dans les bases de données nationales de la police. Le crime doit être une infraction pénale grave ordinaire.
Un pays membre demande une « notice rouge » d’Interpol au Secrétariat général. Interpol la délivre à la demande du pays membre sur la base d’un mandat d’arrêt national valide.
Une analyse limitée des requêtes d’Interpol peut conduire à un potentiel abus des « notices rouges », représentant une menace significative pour votre liberté.
Tous les « avis rouges » d’Interpol ne sont pas accessibles au public, il est donc assez difficile de savoir si vous en avez un. Ignorer que vous figurez sur cette liste peut entraîner une arrestation à l’aéroport. Si vous soupçonnez que vous avez un avis d’Interpol, contactez nos avocats spécialisés en extradition, qui demanderont des informations à Interpol en votre nom.
Les demandes d’informations doivent être en anglais, français, arabe ou espagnol. Selon notre demande. Commission de contrôle des fichiers (CCF) vérifiera le système d’information d’Interpol pour la présence de correspondances (IIS). Ensuite, le CCF prendra une décision concernant la modification ou la suppression de votre enregistrement et, en cas de réponse positive, en informera le Secrétariat Général (IPSG).
Le succès dépend de la mesure dans laquelle la demande d’information correspond aux normes. Nos avocats spécialisés en extradition possèdent une grande expérience dans la soumission de telles demandes d’information.
Comment supprimer une notification rouge d’Interpol
Un seul article de blog ne peut couvrir toutes les méthodes pour lutter contre les notifications rouges d’Interpol. Le RPD et la Constitution régissent Interpol. Pour des contestations réussies, une compréhension approfondie du RPD et de la Constitution ainsi que de chaque scénario factuel est nécessaire. Ainsi, des contestations efficaces exigent une compréhension détaillée du RPD et de la Constitution appliquée à des circonstances factuelles uniques. Il est toujours recommandé de consulter des avocats experts. Quatre méthodes courantes:
La première façon de contester la légalité d’une notice rouge
La première façon de contester une notification rouge est de remettre en question sa légalité. Conformément à l’article 83(1) du Règlement, l’infraction doit être une « infraction pénale ordinaire significative ». Ainsi, les notifications rouges ne doivent pas être émises pour des infractions telles que:
normes comportementales ou culturelles;
infractions liées à des problèmes familiaux ou personnels;
infractions liées à la violation des lois résultant de différends privés;
ou des infractions causées par des conflits administratifs ou privés.
De plus, si une notification rouge est émise pour la poursuite d’une infraction, il est indiqué dans le PPD que « l’acte constituant… (infraction)… est puni d’au moins deux ans de privation de liberté… ».
Si une « notification rouge » est émise pour une sentence expirée, alors, selon le DRP, la peine doit être « d’au moins six mois d’emprisonnement ».
Il est remarquable que, conformément à cette section du RPD, le Secrétariat général se réserve le droit de publier une « notice rouge », même si les exigences susmentionnées ne sont pas respectées. Ainsi, cette question peut être le moyen de recours le plus faible, bien qu’elle reste prometteuse.
La deuxième façon de contester la validité d’une notification rouge
Une autre façon de contester une notification rouge est conformément à l’article 83(2)(b) RPD. Selon cet article, les notifications rouges ne peuvent être publiées que s’il existe des données judiciaires suffisantes. Ces données incluent une description claire de l’activité criminelle, les lois pertinentes, la peine maximale et une référence à un mandat d’arrêt valide ou à une décision judiciaire.
Étant donné le grand volume de demandes de « notices rouges » reçues par Interpol, il est souvent nécessaire de s’assurer qu’Interpol a mené une enquête approfondie à ces niveaux. Fournir à Interpol des explications sur les raisons pour lesquelles ces exigences pourraient ne pas avoir été respectées est une option tout à fait acceptable. Si l’on parvient à prouver que les seuils n’ont pas été respectés, il y aura des motifs solides pour retirer la « notice rouge ».
La troisième façon de contester la légalité d’une notification rouge
La troisième manière de contester la légalité d’une « notification rouge » est prévue par l’article 2(1) de la Constitution, qui interroge si la notification est conforme à la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH). Si l’on peut affirmer que l’entraide mutuelle à la demande d’un État membre ne correspond pas à « l’esprit » de la DUDH, alors la demande peut être rejetée. Cela peut inclure la démonstration que l’État demandeur ne garantit pas un procès équitable conformément aux articles 6 et 10 de la DUDH.
La quatrième manière de contester la légalité d’une notice rouge
L’article 3 de la Constitution est le quatrième moyen de contester la légalité d’une « notice rouge ». L’article 3 stipule qu’Interpol « ne doit pas s’impliquer dans une quelconque ingérence ou activité de caractère politique, militaire, religieux ou racial ». Bien que cela ne diffère pas totalement de l’article 2 de la Déclaration universelle des droits de l’homme, ce moyen permet de contester plus spécifiquement l’un des principaux éléments du statut d’Interpol.
Spécialistes des affaires d’Interpol
Notre cabinet juridique, spécialisé dans les affaires d’Interpol, possède une expertise particulière dans la suppression des notifications d’Interpol. Nos avocats spécialisés dans les affaires d’Interpol traitent des situations complexes, y compris les notifications rouges, les diffusions, les notifications jaunes, vertes et bleues.
En cas de besoin, nous collaborons avec notre réseau juridique international. Nos avocats peuvent apporter leur assistance en matière de droit pénal et de droit d’extradition à l’échelle mondiale.
Informations supplémentaires? Contactez nos partenaires seniors Anatoly Yarov ou Dmitry Konovalenko (téléphone mobile / WhatsApp, Viber, Line, WeChat, numéro Signal: +357 96 447475; e-mail: [email protected] ).
Suppression de la notification rouge FAQ
- Le crime est une infraction pénale ordinaire significative.
- Le crime entraîne une peine potentielle sous forme de privation de liberté pour une durée d'au moins deux ans ou plus.